Retour sur deux concerts
Un peu fatigués, les Fadas du barouf, après les deux journées de concert, à Pons, des 21 et 22 août, avec une septième édition pas vraiment conforme à leurs espérances.
D'abord, il avait fallu changer de date et la repousser de 15 jours, puisqu'un gros festival était inscrit dans la région bordelaise. Puis, la difficulté de trouver des groupes disponibles et dans l'esprit « fadas », c'est-à-dire une programmation éclectique pouvant plaire aux plus jeunes comme aux quinquas.
Alors, l'idée de Manu Dibango a fait son chemin. Les jeunes fadas ont écouté et ça leur a plu. Oui, mais voilà les moins jeunes ne sont pas venus en nombre le vendredi soir, comme on les y attendait. Et à vrai dire, l'ambiance y était très sage (trop ?) et manquait de punch.
Samedi, les Skatalites, avec un long et lourd passé, jouent parfaitement ; même les reprises, comme « Rivers of Babylon » en reggae, étaient excellentes. Mais sur la scène, les papys ne se déplaçaient pas d'un pouce ! Heureusement que Sporto Kantes suivait et, à l'évidence, prenait son pied !
Bilan en demi-teinte
Pour la restauration et le contact avec les groupes, l'équipe a largement assuré. Sur le site, l'absence d'une partie des piliers de l'association s'est fait cruellement sentir. Quant à la fanfare Batala (percussions brésiliennes), elle était tout simplement géniale et fort applaudie.
Difficile pour les Fadas de faire déjà un bilan précis. Le manque d'entrées sur l'édition précédente (un millier) devrait pouvoir être absorbé. La belle idée des verres recyclables a fait mouche et comble quelques déficits. À l'avenir, la priorité de la programmation devra être réservée à la jeunesse et au festif.
source : sud ouest - 1/09/09